« Vis ma vie de » Gaël, Président d’Interface Tourism Groupe
« Vis ma vie de » Gaël, Président d’Interface Tourism Groupe
On ne va pas vous demander de revenir sur votre carrière, cela risquerait d’être un peu long, mais seriez-vous capable de nous dire quel est le moment qui vous a le plus marqué ?
J’ai eu la chance de vivre le « lancement » d’une station de sports d’hiver : Avoriaz… j’y ai appris que les principales qualités d’un dirigeant étaient : la réactivité, la créativité, la prise de risques, le bon sens et… la volonté. De la gestion d’unités hôtelières et de Résidences de Tourisme à la commercialisation dans le monde entier en passant par la création du Festival de films fantastiques d’Avoriaz, ce fut une expérience à laquelle je me réfère en permanence.
Vous avez parcouru le monde, et visité quasiment tous les pays de la planète… c’est le moment de nous révéler quel est votre endroit préféré au monde ?
Ma maison dans le Midi de la France… et Paris. Je suis un citoyen du Monde et suis bien partout mais les racines, c’est sacré !
Interface Tourism France, Espagne, Italie… A quand un Interface Tourism Saigon ou Tombouctou ou New York ou encore Dakar ?
A chaque jour suffit sa peine !!!! Il faut être clair, dans un monde globalisé, il serait aberrant de ne rester qu’à l’échelle d’un seul marché, voire de deux ou trois. D’ailleurs, les appels d’offres auxquels nous répondons sont de plus en plus multi-marchés, souvent européens et même maintenant mondiaux. Certes, nous, comme d’autres, avons des réseaux de partenaires plus ou moins occasionnels, cela répond correctement, aujourd’hui aux sollicitations ponctuelles. Mais cela n’est pas à l’échelle de l’enjeu d’un futur proche où le marché du tourisme international comptera 1,5 milliard de consommateurs par an. Il faut donc que nous envisagions de constituer un réel réseau intégré, à l’échelle européenne puis mondiale… C’est en route !!!
Nous avons des projets en Europe… mais pour aller plus loin il faudra que nous nous appuyons sur un partenaire d’importance.
Quand vous n’êtes pas aux 4 coins du monde, quel est votre passe-temps préféré ?
La lecture. Mais quasiment uniquement des essais. J’aimerais bien recommencer à jouer au golf.
Vous avez consacré toute votre carrière au secteur du tourisme. Ce dernier a connu des multiples transformations au fil des années. Quel est selon vous aujourd’hui l’enjeu majeur pour cet écosystème qui est en mutation permanente ?
Son industrialisation. Je ne dis pas massification. Il faut non seulement parler de valeur ajoutée, mais de la création et de l’évolution nécessaire des produits en rapport avec la diversité et le changement constant de la demande des consommateurs et des technologies.
Si vous n’aviez pas dédié votre vie au tourisme, quel métier auriez-vous aimé faire ?
Jeune, j’avais une passion : l’Astronomie, mais quand je fus à, 16 ans, boursier Zellidja et que je parti, à bicyclette, découvrir les observatoires astronomiques britanniques, j’ai découvert ma seconde passion : le voyage. Puis la lecture de Jack Kerouac… « On the road », donc ma réponse est le TOURISME sans aucun doute !
Une idée du nombre de voyages / déplacements que vous avez réalisés ? Combien de miles accumulés ? Assez pour faire voyager toute votre équipe d’Interface Tourism pour un séminaire à Bora Bora?
Quand on aime, on ne compte pas…
© Gabriel de Castelaze – Flickr CC 2.0 (Bannière)
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